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13/01/2009

Comparatif palmes Carbone: 7 modèles testés


Comparatifs
Passage obligatoire afin de progresser pour certains, achat plaisir pour d’autres, une chose est sure : une palme carbone ne se choisit pas à la légère. Voici 7 modèles testés sous toutes les coutures rien que pour vous !



Mythes et réalité autour d’une fibre
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Quels sont ses avantages ? Qu’apporte réellement cette fibre ? Est-elle vraiment si intéressante ? A peine franchis la porte des shops, le carbone aura du affronter son principal ennemi : le bruit qui court. Parce que vendu comme produit haut de gamme, certains l'ont affublé de qualités jusque-là inespérées mais aussi de pas mal de maux. Voici donc un petit questions/réponses, histoire de faire le ménage ensemble sur pas mal d’idées préconçues.

« Le carbone, c’est ce qu‘il faut pour faire de la rigidité » : Pas uniquement ! En réalité si on peut dire que trois couches de fibre de verre seront 5 fois moins rigides en flexion que les mêmes en carbone (429 N.mm2/mm Large contre 2018 pour le carbone), il faut surtout y voir une formidable possibilité pour diminuer le nombre de couches et gagner en finesse tout en gardant une nervosité maximale.

« Le carbone c’est sympa mais il faut avoir le niveau ! » : Faux ! Considérées comme un matériel de pointe, les palmes en fibre (verre ou carbone) ne sont pas moins accessibles que leurs équivalents en plastique. Souvent plus légère, un palme fibre sera moins fatigante pour peu que sa rigidité ait été bien choisie (privilégier des modèles bien souples au départ). Plus fragile aux chocs ponctuels, il faudra évidemment y faire plus attention qu’à un modèle fibre.

« Le carbone ce n’est intéressant que pour la profondeur, d’ailleurs on m’a dit qu’on gagnait facilement 25% en plus » : Parfois vrai, souvent Faux ! S’il est vrai que dès que l’on aborde de fortes profondeurs, une voilure carbone fera à coup sure la différence. Il ne faut pas toutefois oublier, que les qualités mécaniques du carbone permettront d’utiliser une palme plus souple pour un rendement égal voir supérieur à un modèle fibre ou plastique. Résultat, même à de faibles profondeurs, une palme carbone sera un avantage en terme de déplacement ou de fatigue. A présent, quand à gagner 25%, juste en changeant de modèles, rien n’est moins sure, en ce sens que l’évolution en profondeur ne peut se résumer qu’à la notion d’achat matériel. La profondeur s'apprivoise ou plutôt le corps doit s'habituer à celle-ci pour évoluer, ça c'est la réalité !

«  Du carbone, très peu pour moi, c’est trop fragile ! » : Vrai et faux ! Il est évident que si en plus de la chasse sous-marine ou de l’apnée, vous êtes aussi spécialisés dans le saut de haut vol palmes à plat. Là c’est certain, vous risquez de souvent casser des voilures. Dans le même genre, il faudra éviter, et cela est bon pour n’importe quel type de palmes, de repartir du fond en vous servant de votre voilure pliée comme d’un bon appuie. En réalité, une voilure carbone est simplement plus sensible aux chocs ponctuels. Plus sérieusement, si la casse existe (souvent du à des problèmes d’imprégnations des tissus)  la période de garantie est là pour ça, si votre palme passe les premières utilisations sans encombre, c’est plutôt bon signe !

Tendance 2007 :
Cette année, plus encore que les années précédentes, le maître mot restera la souplesse. Ainsi, si certains modèles évoluent peu à ce niveau, on sent clairement une évolution chez les autres fabricants vers des modèles plus souples et donc encore plus accessibles et polyvalents.
Plus encore, on assiste à une disparition progressive des voilures sculptées et sans guide au profit de voilures totalement plates mais équipées de guides latéraux plus ou moins importants. Là aussi, le résultat ne se fait pas attendre, le palmage étant plus dans l’axe, la performance devient plus encore accessible ; Seul revers de la médaille, trop guidés, certains modèles perdent un peu en maniabilité, notion importante pour les spécialistes de l’indienne.

Test mode d’emploi :

Afin que vous puissiez faire suivre les tests numéros après numéros, nous avons gardé la même procédure de test que pour le comparatif palmes plastique. Ainsi, pour ceux qui n’auraient pas suivi (et que l’on ne vous y reprenne plus) : dés réception, la palme est mesurée sous toutes les coutures ; poids, angle, longueur, largeur, …bref tout y passe.
Pour les tests mécaniques, on va positionner le chausson sur un support plat, et un plomb de un puis deux kilos vont être positionnés sur le premier tiers, on mesure la déformation de ce premier tiers. Ensuite, c’est le premier tiers qui sera mis sur le support et le plomb placé sur le 2eme tiers et etc. jusqu’à la fin de la palme.
Puis, nous partons directement réaliser le premier test en piscine en compagnie de toute l’équipe de test. Chaque testeur va alors réaliser 4 longueurs de 25 m en apnée  (le temps doit être identique par modèle) tout en comptant le nombre de coup de palme qu’il réalise. Ceci étant fait, il recommence avec une autre palme, établit son temps de référence avec celle-ci et c’est reparti.

 

 

A l’issue de ce test, le nombre de coup de palme est mis en commun ainsi que les diverses sensations éprouvées par chacun. Nouveauté pour ce test, nous avons voulu mettre au point un véritable test de puissance. Ainsi, deux élastiques de 10m seront attachés à chaque testeur, celui-ci va ensuite se mettre en apnée dynamique avec 2 éléments de marquage à la main. Le premier élément marquera le début de la zone d’effort la plus importante et le second le point maxi de cette zone. On mesurera alors le positionnement des marqueurs pour chaque palme et chacun des testeurs. En même temps, un autre testeur, situé derrière le premier,  est chargé de noter le comportement de la palme durant l’effort ( dérapage, déroulé,..) A la fin du test, une mise en commun est réalisée avec résumé des sensations en effort pour chaque testeur.
Direction la grande Bleue, où chaque modèle sera testé dans des conditions aussi variées que possible, allant de la pêche peu profonde, au fort courant, en passant par la pêche à l’indienne à des profondeurs moyennes. Enfin, nous finissons en réalisant le test de profondeur maxi appréciée par les testeurs (profondeur maxi jusqu’à laquelle ils estiment être en performance). Une ultime mise en commun est faite et un résumé de chaque palme est alors réalisé avec l’approbation de chacun.

 

 

 

Le test :



C4 Mustang : Objectif ergonomie !

 

 

Novatrice pour certains, excentrique pour d’autres, une chose est sure, la C4 Mustang n’est pas une palme avec laquelle vous passerez inaperçu ! Les raisons ? Un chausson à la forme pour le moins atypique, une voilure empruntée au modèle Flap et des guides paraboliques particulièrement étudiés, bref tout y est pour prouver, s’il le fallait encore, que chez C4 une palme n’est pas une histoire à la légère ! Plus techniquement, la voilure est réalisée dans un taffetas carbone grosses trames extrêmement bien finie et sans défaut d’aspect. Celle-ci est protégée pas deux guides augmentant puis diminuants au fil de la longueur (d’où l’appellation parabolique) afin de diminuer les nuisances possibles en terme de maniabilité.

Enfin, nous retrouvons le désormais célèbre chausson C4 à lacet. Plus précisément, il s’agit d’un chausson inspiré des modèles d’athlétisme et adapté à la pratique de l’apnée donc réalisé en caoutchouc et équipé de lacets de même matières afin d’améliorer encore l’ergonomie. L’angle de cette palme est moyen à important.

 

Ambiance piscine :
Après une mise en place des lacets pas forcément évidente, nous voici enfin le chausson aux pieds ou plutôt la voilure sous le pied tant la rigidité du chausson et son ergonomie donnent  l’impression d’être au plus près de celle-ci. Revers de la médaille, réglé au plus proche, l’enfilage n’est pas forcément évident au départ. Une fois à l’eau, le palmage est très intuitif et l’on tire facilement le meilleur de ce modèle. Bien guidée, le palmage se fait bien dans l’axe sans le moindre effort et le déroulé de la voilure est impeccable. De rigidité moyenne, ce modèle semble encore assez léger aux pieds et reste bien propulsif un plus pour les départs ou sorties de virages. Côté maniabilité, l’association des chaussons et des guides paraboliques donnent des résultats tout à fait intéressants.

Focus test en piscine :
Réalisant un assez bon résultat lors du  test de rendement ( 21/22 battements ), cette palme montre dans le  test de puissance que la zone de début d’effort est parmie les plus éloignée. En puissance maximale, la palme continue d’avancer bien en ligne et le résultat est bon.

 

 

En mer :
D’amblée, ce modèle se montre facile d’accès avec en plus une polyvalence en terme de conditions vraiment intéressante. Ainsi, testée dans des conditions les plus calmes au plus fort courants, y compris la forte houle, la palme garde toujours le même rendement et surtout la même facilité. Les premiers canards se réalisent facilement et montrent la bonne puissance de ce modèle. A l’indienne, ce modèle gène peu (malgré une hauteur maxi de guide assez importante) y compris dans le courant. Au fond les redémarrages se font facilement, la souplesse du modèle contribuant à l’économie d’énergie. Plus profondément nous n’avons rencontré aucun problème même si ce modèle n’est pas apparu parmi les plus propulsifs.

 

 

Conclusion :
Avec le chausson le plus ergonomique de ce test, cette palme nous a vraiment séduit par un comportement extrêmement linéaire et fiable. Résultat, sa bonne polyvalence lui permettra d’être utilisée avec le même niveau de performance aussi bien en mer qu’en piscine. 

On a aimé : - la meilleure ergonomie
- la facilité d’accès
- la polyvalence météo
On a moins aimé : - un réglage de chausson un peu délicat au départ
- un enfilage pas toujours évident

 

Dessault  Force2 : surprenantes

 


Chez Dessault, le choix est simple puisque le modèle Force se décline en 2 rigidités. Pour ce test, nous avons choisi le modèle Force 2, le plus rigide, mais ne vous y trompez pas ici le plus rigide correspond à une rigidité moyenne. Côté chausson, nous retrouvons le traditionnel chausson Dessault, assez ergonomique et surtout bien rigide au niveau des zones d’effort. La voilure est en Carbone de trame moyenne. Pour le guidage, on retrouve des cannelures sur la majeure partie de ce modèle. Niveau finition, rien à redire, l’imprégnation est bonne, les collages propres et le glaçage du plus bel effet. Enfin, nous avons apprécié la housse néoprène livrée avec ces palmes, bien pratique pour tout type de transport et surtout facilement utilisable. Ici l’angle de la voilure est assez important, un plus pour une attaque de palmage facile.

 

Ambiance piscine :
Dès le départ, cette palme surprend ! Assez légère, le palmage est facile et la mise en action immédiate. En surface, grâce à  la forte angulation du chausson les déplacements sont aisés et sans effort. Pareil en apnée dynamique on aligne les longueurs pas forcément avec une vitesse incroyable mais surtout économiquement. Relativement peu sensible au dérapage, ce modèle possède un déroulé assez intéressant sans être toutefois le plus impressionnant. Enfin, en abordant le chapitre des manœuvres, autant le dire de suite, il s’agit d’un des points forts de ce modèle. Le virage se fait sans le moindre effort et la relance est très intéressante.

Focus test en piscine :
Avec une moyenne de 23 battements, la Force 2 réalise un résultat assez intéressant lors du test de rendement. Elle va nous surprendre lors du test de puissance maxi en montrant un caractère vraiment atypique. Ainsi, légère aux pieds, on a l’impression que la palme n’est pas forcément très puissante, et bien c’est faut ! En réalité, cette palme possède une véritable réserve de puissance que l’on va découvrir en rentrant dans la zone d’effort maxi et qui lui permettra ainsi d’obtenir un résultat intéressant.

 

 

En mer :
Assez légère et souple, elle permet des déplacements parmis les plus aisés et ce quelques soient les conditions de mer. Bien propulsives, les canards sont aisés et permettent d’accéder au fond sans effort. A l’indienne, cette palme est tout simplement un régal, tant l’encombrement est faible (l’absence de guides caoutchoutés montre ici tout son intérêt). Première remontée peu profonde, on décolle du fond sans trop de problème. Plus profondément, les descentes se font sans effort et on retrouve au plus profond le même comportement qu’en piscine, à savoir la possibilité d’utiliser en augmentant l’effort une réserve de puissance assez présente, autrement la remontée est plus lente mais peu fatigante.

Conclusion :
Pas forcément en conformité avec les derniers canons de la mode, la Dessault Force 2 n’est pas une palme à négliger pour autant.  Surprenante lors de la première utilisation, cette palme révèle tout son potentiel à mesure des utilisations. Facile d’accès, polyvalente au niveau météo, elle permettra à chacun de l’utiliser sans avoir forcément un gros bagage technique. Ces limites, l’absence de guide qui obligera à un minimum d’attention au départ afin d’avoir un palmage bien dans l’axe. Son point fort ; un comportement à l’indienne et dans le courant très intéressant.  Un conseil, ne pas hésiter à se diriger vers la Force 2 plutôt que la 1 dès que l’on veut optimiser le rendement.

 

 

 

On a aimé : - un aspect robuste
- le meilleur comportement à l’indienne

On a moins aimé : - un guidage un peu léger
- leger manque de nevosité

 

 

 

Beuchat Mundial Elite carbone : la valeur sure !

 

 

Même si elle ne date pas d’hier, cette palme possède suffisamment d’atouts pour amplement justifier sa présence ici. Première surprise, toutefois, Beuchat ont eux aussi succombé à la tentation de modifier le grammage de leur carbone, on se retrouve donc avec une trame bien plus grosse que sur les modèles précédents. Pour le reste, esthétiquement il n’y a rien à redire, c’est propre, bien fini et livré dans un sac néoprène (bien pratique pour qui voudrait prendre ses palmes en bagage à main dans l’avion).

La construction est soignée et nous ne trouverons aucun défaut d’aspect. Les guides intégrés au chausson épousent bien la voilure, autant d’ailleurs que les protections de cette dernière qui sont collées parfaitement. Enfin, niveau chausson, on retrouve le classique chausson Beuchat, bien ergonomique et suffisamment raide pour ne pas perdre d’énergie. Enfin, il s’agit d’un modèle doté d’un angle moyen.

 

 

 

Ambiance piscine :
Facile d’accès, la Mundial Elite carbone fonctionne sans trop de problèmes. Si elle donne la sensation d’être un peu plus raide que la moyenne, elle n’en est pas moins nerveuse. Résultat, les démarrages ou les sorties de virages se font avec un bon rendement, d’autant plus que la rotation du virage est facilitée par l’absence de gros guides. Malgré ce manque, le palmage se fait facilement dans l’axe et la palme déroule proprement.

Focus test en piscine :
Le test de rendement montre ici une palme qui propulse bien et permet donc des traversées de bassin avec un nombre de battements assez limités (21 battements). On verra lors du test de puissance pure que l’on arrive assez loin avant d’attaquer la zone d’effort maxi. Une fois dans celle-ci, la palme continue à bien se comporter même si elle pourrait avoir un peu tendance à déraper en puissance maximum. Le résultat est toute fois plus que satisfaisant.

 

 

En mer :
A peine entrés dans la grande bleue que l’on retrouve tout ce qui nous a séduit en piscine, à savoir un chausson bien ergonomique et surtout une palme facile à mettre en œuvre. Ainsi, en surface, malgré une voilure un peu plus raide que la moyenne, le palmage se fait sans effort. Dans le courant ou les conditions de houles, la palme reste encore tout à fait utilisable même si d’autres modèles plus souples peuvent, dans ce cas, paraître plus faciles. Le canard s’effectue de manière aisée et performante. Les premiers coups de palmes propulsent facilement vers le fond. A l’indienne, en raison de l’absence de guides latéraux, cette palme se montre parmi les plus performantes. Propulsive, les redémarrages du fond se font sans la moindre crainte ni efforts importants. Evidemment, lors du test en profondeur maxi, on retrouve ce comportement saint et surtout rassurant, un plus !

 

 

Conclusion :
A dire vrai, entre le changement de fibre et le fait que ce modèle a quelques années au compteur, nous avions une certaine appréhension au départ de ce comparatif. Et bien, à croire que les années n’ont pas le même effet sur les palmes que sur les hommes ! Au final, Beuchat nous propose une palme terriblement polyvalente, tout en gardant un niveau de performance élevé. Accessible et robuste, cette palme peut s’avérer être un bon choix pour un premier achat carboné !

On a aimé : - une bonne facilité
- une polyvalence très intéressante
- un niveau de perf élevé

On a moins aimé : - peut être un peu raide
- une housse néoprène pas toujours facile à utiliser

 

 

 

Van Eecke Mach VI : Rapport qualité/ prix imbattable !

 

 

L’artisan marseillais n’en est plus à sa première palme et il y avait fort à parier qu’en sortant la Mach 5 il y a un an et demi, son produit évoluerait encore. C’est chose faite cette année même si les changements sont somme toute assez minimes puisqu’il s’agit exclusivement d’un changement de grammage de fibre. Pour le reste on retrouve le choix entre un chausson Omer ou Sporasub, donc rien à dire à ce niveau, les deux modèles sont bons et largement éprouvés.

Concernant la voilure, il s’agit donc d’un modèle déclivé protégé par deux guides latéraux sur toute la longueur. Enfin côté finition, comme toujours pour les produits Van Eecke, il n’y a rien à redire, les collages sont impeccables et la voilure sans défaut et d’un glacé impeccable.

 

Ambiance piscine :
Ici encore dès les premiers mouvements, on arrive à bien sentir le travail de la palme et à «s’auto former » afin de maximiser tout mouvement. Légère aux pieds, ces palmes n’en sont pas moins nerveuses. Et si le palmage en surface pourrait paraître un peu plus raide qu’avec certains modèles, il ne s’agit vraiment que d’un détail vite gommé par la bonne souplesse et le fouetté du bout de palme. En apnée dynamique, la palme trouve assez facilement son allure de croisière et les longueurs se font sans fatigue. Arrivé au virage, comme avec les autres modèles guidés intégralement, on sent un peu plus d’encombrement mais la relance aura vite fait de nous faire oublier cet effort.


Focus test en piscine :
Doté d’un rendement assez intéressant, la Mach VI nécessite assez peu de mouvements pour se mouvoir ainsi qu’une amplitude moyenne. En abordant le test de puissance maxi, on sent immédiatement que ce modèle possède une puissance immédiate intéressante repoussant un peu la zone d’effort maxi. Dans celle-ci pas de miracle, on subit un peu la souplesse de bout de palme et donc bien que cette dernière soit intéressante, on n’est pas au niveau du duo de tête.

 

 

En mer :
Bien que polyvalente au niveau de son utilisation, en abordant la mer, on se rend aisément compte que ce modèle retrouve ici son élément de prédilection. Légère et nerveuse, sa souplesse générale va lui permettre d’être à l’aise dans un maximum de conditions, à l’exception du fort courant où son attaque un peu plus raide peut la rendre un peu plus physique. Les canards se font sans problème et c’est sans effort que l’on quitte la surface. Arrivé au fond, on retrouve le caractère polyvalent et si les guides se font un peu sentir à l’indienne, cela n’entache pas vraiment son potentiel général. Les redémarrages du fond se font avec une facilité très agréable, la palme déroule aisément et son guidage donne réellement l’impression de s’économiser quelque soit la profondeur. Le test de profondeur maxi, nous confirmera d’ailleurs ce solide caractère.

 

 

Conclusion :
Avec la Mach VI, Pierre Van Eecke réussit le tour de force de proposer au grand public un modèle performant, polyvalent aussi bien en terme d’utilisation ou de conditions, bien fini, et tout cela pour un prix tout simplement imbattable. A 190€, la paire chaussée ou 150€ la voilure, difficile de trouver un meilleur rapport qualité prix !

On a aimé : - La qualité générale
- Une bonne polyvalence
- Le prix !!!

On a moins aimé : - des guides un peu trop présents parfois
- une attaque un peu raide

 

 

Mérou Diver blade : Solide en apnée, sympa en chasse.

 

 

Spécialisé dans la vente de palme par correspondance, Mérou possède un bon éventail de rigidités (4 au choix).  Côté chausson, il s’agit d’un modèle au choix (Beuchat, Omer, Sporasub, Imersion). Pour ce test, nous avions choisi un modèle Omer, assez ergonomique, et rigide dans les zones d’efforts. Côté voilure, il s’agit du modèle le plus long de ce test, 94 cm de longueur totale chausson inclus. La construction est soignée et la finition de la voilure sans défaut. Le choix de fibre n’a pas été fait au hasard et on a privilégié ici un tissu bien particulier afin de maximiser le comportement mécanique de la fibre et son rendement à l’effort. Enfin, on retrouve des guides sur toute la longueur de voilure et d’une hauteur moyenne. Enfin, cette palme est exempte de toute visserie.

 

 

Ambiance piscine :
Une fois de plus, dès le premier coup de palme, la palme montre son caractère. Ici, nous sommes bel et bien en face d’une véritable palme d’apnée, privilégiant une bonne amplitude de palmage. Propulsive et bien guidée, son utilisation en piscine est assez intuitive et l’on tire assez vite le meilleur de ce modèle. Assez souple, on va aligner les longueurs très facilement. Avec son guidage intégrale, les manœuvres de virages sont un peu plus difficiles mais cela est vite gommé par une relance intéressante.

Focus test en piscine :
Avec le meilleur rendement de ce test (19/20 battements) ce modèle montre tout à fait son potentiel apnéique. Pareillement, elle permettra d’aller le plus loin dans la zone d’effort maxi lors du test de puissance. Enfin, même au plus gros de l’effort, le palmage est toujours bien en ligne et le déroulé impeccable.


En mer :
Facile d’accès, le palmage en surface se fait sans trop d’effort. Toutefois l’attaque de palmage un peu plus raide, rend son utilisation dans le courant moins économique. Cela mis à part, les canards se réalisent facilement et de manière performante. En s’appuyant sur son rapport puissance/rendement, ce modèle autorise des descentes vraiment économiques quelque soit la profondeur à atteindre. Pareil pour les redémarrages du fond qui se réalisent sans effort à tout moment. Seul bémol, on s’en serait douté, son guidage associé à la longueur importante, rendent son comportement à l’indienne un peu plus difficile.

 

 

Conclusion :
Véritable palme d’apnée, ce modèle propose un rendement vraiment intéressant que cela soit en apnée dynamique ou à de fortes profondeurs. Bien construite et totalement guidée, on accède facilement à un bon niveau de performance quelque soit le niveau du pratiquant. Ces limites ? Un encombrement peut être un peu supérieur dans les manœuvres ou à l’indienne. Pour le reste, son utilisation en chasse sous-marine se révèle sans problème et économique. Bref, une palme à ne vraiment pas négliger pour un achat performance !

On a aimé : - des performances de haut niveau
- une accessibilité intéressante
- Une construction solide et propre

On a moins aimé : - un encombrement supérieur
- :::

 

 

IMERSION e-carbone : un bon potentiel

 

 

Testée dans le numéro de Mars 2007, la e-carbone se devait d’être confrontée pour la première fois au reste du marché. Côté construction, on retrouve le traditionnel chausson Imersion, assez ergonomique et bien souple (peut être trop d’ailleurs par endroit).  Pour la voilure, il s’agit d’un modèle réalisé en collaboration avec Eric Breier, doté d’une finition exemplaire et construit dans un taffetas carbone en trame étroite ; objectif nervosité et précision de déclives. Enfin, ce modèle ne possède pas vraiment de guides latéraux, uniquement de fines protections le long de la voilure.

Ambiance piscine :
Facile à enfiler, le chausson Imersion se montre immédiatement agréable aux pieds. Toutefois, les premiers coups de palmes montrent une tendance de celui-ci à un peu trop se déformer par endroit. Toutefois, en s’appuyant sur une voilure légère et nerveuse, cette palme montre d’amblée un bon potentiel. En surface, le palmage est aisé et en apnée dynamique, on arrive à se mouvoir sans dépenser trop d’énergie. Les virages sont eux aussi aisés en raison de l’absence de guidage et d’une bonne relance. La voilure déroule proprement mais il faudra toutefois un peu d’habitude afin de toujours être bien en ligne lors du palmage.

 

 

Focus test en piscine :
S’appuyant sur une légèreté extrême, le test de rendement se fait de manière particulièrement économique et les résultats sont bons. Le test de puissance maxi montre une palme qui va arriver assez vite dans la zone d’effort maxi mais dont la bonne puissance lui permettra d’évoluer dans celle-ci de manière intéressante, avec un chausson plus raide le rendement aurait été encore meilleur.

 

 

En mer :
Particulièrement légère et nerveuse, cette palme n’a peur d’aucune condition météo. Ainsi les déplacements en surface se font toujours sans effort. Les canards sont faciles et performants, la palme réussissant facilement à nous éloigner de la surface. En action chasse ou à l’indienne, la palme révèle un très bon potentiel, parmi les meilleurs, le déplacement se faisant ici aussi sans effort ni la moindre gêne. Les décollages du fond à de faibles profondeurs sont sans problème et performants. Plus profondément toutefois, on ressentira une fois de plus une souplesse un peu supérieure sur le coup de pieds mais les remontées se font sans efforts.

 

 

Conclusion :
Intéressante en piscine,  sa légèreté et sa bonne nervosité lui permettent d’appréhender son évolution en mer de manière extrêmement sereine. Bien construite et assez facile d’accès, c’est un modèle qui pourra satisfaire un maximum de pratiquants grâce à sa grande polyvalence. Un peu trop souple au niveau du coup de pieds, on pourra encore améliorer son rendement en positionnant un renfort sur cette zone.

On a aimé : - la légèreté et la nervosité de cette palme
- son comportement dans toutes les conditions météo
- Une très bonne qualité de fabrication

On a moins aimé : - Un chausson gommant un peu les qualités de la palme

 

 

 

Omer Rekord : De la chasse à l’apnée !

 

 

Après nous avoir présenté le modèle Bat il y a quelques années, Omer arrive cette année avec dans sa gamme un véritable modèle Carbone : la Rekord. Derrière ce nom pour le moins éloquent, que ce cache t-il ? Une palme déclivée en carbone, réalisée dans une trame large et dotée d’une finition sans faille. Pas de bavure ni le moindre mouvement de fibre, bref rien à dire. Ce modèle déclivé et guidé intégralement est chaussé du désormais célèbre chausson Omer. Il s’agit d’un modèle de belle facture, à l’apparence solide et surtout étudié pour être rigide uniquement aux endroits nécessaires. Pour l’ergonomie, rien à signaler.

Ambiance piscine :
Une fois encore, avec ce chausson connu de tous, pas de problème d’enfilage. Les premiers coup de palmes nous montrent d’ailleurs une ergonomie intéressante permettant de bien ressentir le travaille et surtout le positionnement de la palme. Assez nerveuse, le palmage en surface est performant et assez léger, l’attaque de palme étant peut être un peu raide. En apnée dynamique, ce modèle permet de ce mouvoir sans effort ni formation particulière. Le déroulé est bon et la palme semble bien propulser. Dans les virages on ressent évidemment la présence des guides mais la manœuvre se fait sans trop d’efforts, d’autant qu’ensuite la relance est bonne.

Focus test en piscine :
Le test de rendement nous à démontré que la Rekord nécessitait peu de battement afin de se déplacer (22 battements). Par la suite, le test de puissance pure, nous montre un modèle doté d’une bonne puissance de base entrant assez tard dans sa zone maxi. A l’intérieur de celle-ci et malgré un palmage facilement en ligne, elle donnera un assez bon rendement sans toutefois atteindre la puissance des meilleures.

 

 

En mer :
C’est en fait une fois en mer que ce modèle va nous présenter tout son intérêt. Assez souple et légère, elle permet d’affronter un maximum de conditions sans jamais réellement devoir puiser dans ses ressources. Vous l’aurez compris, le palmage de surface est aisé et les canards se font sans le moindre problème. On arrive facilement à quitter la surface et une fois au fond, malgré le guidage intégral, ce modèle est encore tout à fait intéressant à l’indienne. Doté d’un bon déroulé, on réalise des redémarrages du fond sans problème ni effort. En configuration profonde, ce modèle s’appuie sur une bonne puissance et permet d’atteindre et de remonter sans problème et de manière assez économique.

 

 

Conclusion :
Palme polyvalente par excellence, la Rekord peut être utilisée aussi bien en piscine qu’en apnée pure et chasse sous marine. Bien construite et surtout très protégée par ses guides, il s’agit d’un modèle rassurant et surtout peu contraignant. On l’attendait depuis un petit moment, cette palme comblera à coup sur les afficionados de la marque transalpine.

On a aimé : - la qualité de fabrication
- une polyvalence intéressante
- un chausson de bonne qualité

On a moins aimé : - Un look peu être un peu trop sobre
- Un léger encombrement dans les manœuvres
- Une attaque un peu raide

 

 

 

Disponible aussi : Affaire à suivre !
Comme pour nombre de tests, nous n’avons pu avoir tous les produits que nous aurions voulu confronter pour vous. Ainsi, certaines marques ou modèles manquent à l’appel et nous le regrettons. Mais n’ayez crainte, vous aurez la possibilité numéro après numéro de retrouver des confrontations virtuelles à mesure que nous recevrons chacun des modèles. La recette, chaque modèle sera testé selon le même protocole que pour ce test et dans des conditions de mer les plus similaires. Affaire à suivre donc.
Manque donc à l’appel mais disponible en magasin :
Breier Carbone
Picasso carbonprene
Picasso Carbono 21Gps
Effesub X CARBON BLACK
C4 SuperFalcon

Remerciements: Nous tenons à remercier le club de pêche sous marine et d’apnée AVCSM Vitrolles pour sa collaboration et son accueil. Nous tenons aussi à particulièrement remercier la mairie de Berre l’étant et le personnel de sa piscine municipale pour la qualité de son accueil et le haut niveau de ses infrastructures.


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