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Comme tout le monde j'ai moi aussi la chance de régulièrement recevoir nombre de prospectus plus alléchants les uns que les autres. A tel point même que je finis par ne plus y jeter un œil ! Pourquoi cette fois là, je me le demande encore ?

 

Bref, je rentrais chez moi mon paquet de pubs en tous genres sous le bras, quand mon regard s'est posé sur une annonce  incroyable : un écran plat de presque 110 cm pour moins de 500€. Je saluai comme il se doit cet exploit marketing en y jetant un œil un peu plus respectueux. C'était bien cela, pour en gros la moitié d'un téléviseur d'il y a 20 ans, on en avait le double de taille. Et dans le salon, comment refuser un écran digne d'une magnifique toile de maître ? Ce constat me fut vite confirmé lorsqu'en magasin je vis l'objet du crime.

 

Avec la complicité du film de Yann Arthus Bertrand, il donnait aux images une profondeur et une qualité  qui, je l'avoue, m'obligea à m'asseoir médusé par tant de spectacle. Les images s'enchainaient, belles, intrigantes, choquantes pour ne pas dire parfois même effrayantes. Comment ne pas avoir peur quand tant de beauté m'invitent à penser que notre dernière heure est pour bientôt ? Comment d'ailleurs ne pas avoir peur quand sur ce somptueux écran, j'y ai vu tant d'argent dépensé que plus d'un village en aurait nécessité pour survivre. Que comprendre ? La mission d'information n'a pas de prix ? A situation extrême, communication extrême ? Pour tout dire, je n'en sais rien mais en tout cas c'était d'une beauté incroyable autant qu'inquiétante. Comment allais-je me passer de cet écran tellement nécessaire à mon existence de nouveau puriste de l'image de ma planète. Et avec les films de Perrin et Cluzaud destinés à m'ouvrir les yeux à présent sur les Océans, j'avais là une excuse quasi parfaite que le film de Nicolas Hulot aurait vite transformé en argument imparable. C'est vrai, au fond, devant tant de prises de consciences pré mâchées, un aussi bel objet n'était plus superflu mais une évidence.

Est-ce mon coté méfiant mais je m'accordai quelques jours de répits eux aussi justifiés par tant d'émotions.

Arrivé chez moi, j'allumais mon désormais obligatoire PC. Une vérification des mails, «  Tiens une vidéo sur l'aquarium d'Okinawa ! » , Un ami m'avait envoyé le lien vers une présentation de ce nouvel aquarium, juste accompagné de la mention « Incontournable ! »

 

La suite ici : édito suite



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